En 1923 lors du premier congrès international de l'Agoudat Israël à Vienne, Rav Meïr Shapiro le responsable de la yéchiva polonaise Hakhmei Lublin fit une proposition dont l'un des buts était de promouvoir l'unité des juifs du monde entier. A savoir que chaque jour, une même page de talmud soit étudiée aux quatre coins de la planète par tous ceux qui se joindraient à son initiative dénommée Daf Yomi (littéralement page quotidienne).
Depuis lors, et même aux moments les plus noirs de la seconde guerre mondiale, ce cycle d'étude, qui se renouvelle environ tous les sept ans et demi, n'a jamais cessé. Cette année sera donc célébrée un peu partout dans le monde, la clôture du onzième de ces cycles.
A Paris le collectif pour le 11eme Siyoum Hachass sous l'égide et en présence du grand rabbin de France, le Rav Yossef Haim Sitruk et les institutions Yad Mordechaï, Ihoud Batey Midrach, institutions Loubavitch, Igoud Haredi, Mekor Israel, Merkaz Hatorah.

Manifestation exceptionnelle! 11eme couronnement d'étude du talmud et début du 12eme cycle, siyoum hachass haolami du daf hayomi, le mercredi 2 mars 2005 - 21adar I 5765 à 19h30
Pour tout public entrée libre soyons ensemble pour prendre le nouveau départ !Dès le début de «Berakhot» mettons-nous à la page.
Maison de la mutualité, 24 rue st-victor 75005 Paris m° Maubert-mutualité.
Cette manifestation permettra d'honorer la mémoire du Rav Nissim Rebibo zatsal.

Près de quatre mois après le dernier attentat au shouk HaCarmel, la terreur vise à nouveau Tel-Aviv. Cette fois c’est un club de nuit, le Stage, situé sur la promenade de bord de mer, la fameuse "Tayélète" de Tel-aviv, qui a été visé. Le terroriste, venu d’un petit village de Samarie, dans la région de Tulkarem, s’est fait exploser au milieu de la foule, tuant quatre israéliens et en blessant plus de cinquante autres. Le club de nuit était plein au moment de l’attentat.
Seuls les noms de deux des victimes (sur quatre tués au total) ont été autorisées à la publication ce samedi soir (19h45). Il s’agit de Ythak Buzaglo, z"l, 40 ans, du moshav Mishmar haYarden, et de Yael Auerbach, z"l, 28 ans, de Rehovot. Cette dernière devait se marier dans deux semaines. Son fiancé, Ofir Gonen, a quant à lui été grièvement blessé et se trouve actuellement hospitalisé au centre de soins spécialisés de Tel HaShomer. La famille Buzaglo était descendue pour la première fois du nord du pays pour aller fêter dans un club de nuit une fête surprise avec des amis. Alors que son mari a été tué dans l’attentat, son épouse Linda se trouve elle également grièvement blessée, hospitalisée à l’hôpital Ikhilov, à Tel-Aviv. La famille compte deux enfants, âgés de 3 et 9 ans.
Les blessés lors de l’attentat, environ une cinquantaine de personnes, ont été évacuées immédiatement vers les hôpitaux Belinson de Petah-Tikva, Ikhilov, de Tel Aviv ou vers le centre médical de Tel Hashomer. Ce soir, il reste encore 31 victimes hospitalisées, dont trois très grièvement blessés, dont les jours sont en danger, trois autres dans un état grave, six dont l’état est défini comme moyen et le reste constitué de blessés légers.
Le terroriste qui a réalisé l’attentat, Abdulla Badran, était âgé de 21 ans et venait du village de Dir Al Ghussun, non loin de Tulkarem, en Samarie. Un enregistrement du terroriste tentant de justifier son acte a été adressée par la branche syrienne du Djihad Islamique à la chaîne d’information arabophone Al-Djazira, en guise de revendication. Par ailleurs, l’agence de presse Associated Press a reçu l’appel d’un membre du bureau de Damas de l’organisation terroriste Djihad Islamique, Abu Tareq, qui appelait depuis un lieu non identifié, quelque part au Liban. Ce dernier aurait affirmé que l’attaque terroriste perpétrée vendredi était destinée à répliquer à "la violation par Israël de l’accord de trêve signé avec l’Autorité Palestinienne."
Les responsables de la sécurité ont décidé samedi soir de concentrer les efforts de Tsahal uniquement sur l’infrastructure du Djihad Islamique. Dans les milieux sécuritaires israéliens, on également rappelé qu’il revenait à Abou Mazen de changer le responsable actuel de la sécurité dans les secteurs de Samarie sous le contrôle de l’AP, Haj Ismaïl. En effet, ce dernier est considéré comme étant un "maillon faible" incapable de maîtriser les organisations terroristes. (A7)